La qualité d'une formation par alternance : l'importance de l'implication des formateur·trice·s autour d'un objet commun
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Type de référence
Date
2024-01-18Langue de la référence
FrançaisRésumé
L’alternance comme mode organisationnel de formation est aujourd’hui largement plébiscitée et semble être la clé des ingénieries des formations professionnelles. Bien plus qu’une organisation curriculaire, les formations par alternance sont, depuis plus de deux décennies, pensées et conçues dans une perspective de trajectoires professionnelles. L’alternance n’est pas seulement un mode de faire, une partition, mais est voulue pour des acteur·trice·s qui se développent en formation.
L’alternance intégrative repose sur le postulat que l’action éducative s’articule autour d’un réseau de partenaires, dans lequel, il existe des échanges réguliers entre les différents temps et lieux de formation (Gohlen, 2005). Dans cette perspective, l’intégration a pour objectif de permettre à l’étudiant·e de s’approprier des modes de penser d’enseignement apprentissage fondés sur des cadres théoriques en tenant compte des expériences réalisées en stage. Cette appropriation devient possible par l’intériorisation des savoirs proposés en formation et des interactions menées avec les formateur·trice·s de terrain durant les stages (Brossard, 2004 ; Buysse, 2008 ; Wertsch, 1985). Pour ce faire, les différent·e·s formateur·trice·s intervenant dans la formation de l’étudiant doivent constituer un réseau robuste permettant de guider l’étudiant·e vers les apprentissages fondamentaux pour l’entrée dans la profession. La collaboration entre milieu scolaire et institution de formation est alors centrale pour atteindre l’objectif fixé par le curricula de formation. Mais que veut dire collaborer ? Ce concept, bien que polysémique, est aujourd’hui largement utilisé dans toutes les formations par alternance pour justifier un partenariat qui semble aller de soi. Si nous rejoignons la définition donnée par Martin-Noureux (2021), collaborer c’est mettre en commun des ressources, des énergies et des compétences autour d’un même projet. Sommes-nous alors capables d’affirmer que les dispositifs de formation, l’ingénierie pédagogique ou les conditions de rencontres entre les différents formateur·trice·s d’enseignant·e·s répondent à cette définition ? Doit-on parler de collaboration, de coordination ou encore de coopération ?
En adoptant une approche interactionnelle (Filliettaz 2014), cette présentation montrera à travers trois exemples de dispositifs désignés comme collaboratif, sa traduction dans l’interaction à travers les positionnements relationnels et épistémiques des acteur·trice·s en présence.
Nom de la manifestation
Colloque du G3 - la Qualité dans l'enseignement supérieur : les acteurs et les actrices sous la loupeDate(s) de la manifestation
17 au 19 janvier 2024Ville de la manifestation
GenèvePays de la manifestation
SuissePortée de la manifestation
internationaleURL permanente ORFEE
http://hdl.handle.net/20.500.12162/7324Document(s) associé(s) à la référence
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